ancien isdnD des iscles
Un traitement local des déchets de 1987 à 2008, une obligation actuelle de suivi post-exploitation
Le site d'enfouissement des "Iscles" a été créé en 1982 permettant une mutualisation du traitement des ordures ménagères par la CCGQ et la CCPE, localisé à proximité de l'actuelle Déchèterie de Guillestre.
Le site est fermé depuis 2008 et nécessite un suivi post-exploitation obligatoire en tant qu'installation Classée ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement).
Historique de l’installation de L'ISDND "Les Iscles"
- De 1982 à 1987 : La zone était une zone de "décharge" les déchets y étaient déposés bruts et peu compactés.
- 1987: Création du syndicat SMITOMGA et du centre d’enfouissement "Les Iscles- Centre de stockage de classe 2":
- Création d'un puits de collecte de lixiviats (jus issus de la décharge nécessitant un traitement), mise en place du traitement des effluents traités par la STEP, étanchéification et stockage sur de nouveaux casiers.
- Un stockage en balles de faible densité sur surfaces étanches (mise en balle au niveau de l’actuel quai de transfert.) était réalisé. La filière de balles compactées est abandonnée en 1998.
- 2005 : Fermeture du CET et création d'un quai de transfert pour l'acheminement des déchets vers un autre Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU).
Le centre d’enfouissement recevait en moyenne annuelle, 6000 tonnes d'Ordures Ménagères Résiduelles (Déchets issus du Guillestrois/Pays des Ecrins). Soit, 108 000 Tonnes de déchets cumulés comptabilisés sur les 18 ans d'exploitation (sans prendre en compte la période de 1982 à 1987).
Les obligations de suivi post-exploitation
Le site étant une installation classée ICPE, ces équipements sont soumis à une stricte réglementation. Un suivi post exploitation de 30 ans est obligatoire sur ce type d’installation (2005-2035).
Actuellement, le suivi post exploitation de l’ancien centre d’enfouissement exige :
- La surveillance du risque de pollution des sols avec une analyse des eaux obligatoire une fois par an.
- Une surveillance et un entretien de la végétation 1 à 2 fois par an pour éviter que le réseau racinaire ne perce les couches géotextiles.
- L’obligation de solliciter un contrat de cautionnement solidaire en cas d’incident.
- Les installations nécessaires à la gestion des émissions de lixiviats et de biogaz . Celle-ci sont présentes, toutefois, elles ne sont plus nécessaires (plus de présence de lixiviats à ce stade du suivi).
- Les rapports et éléments de contrôle sont envoyés à la DREAL (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement).